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Et si c'était vrai ?

Photo du rédacteur: Maguelone BoeMaguelone Boe

Les dommages des "films" que nous nous racontons


Et si jamais c’était vrai ?

Et si il n’osait pas me dire qu’il me trouve grosse ?

Et si il lui était arrivé quelque chose ?

Et si elle se lassait de moi ?


Tous ces "et si" nous occupent facilement la tête. Ils envahissent nos pensées, nous faisant perdre nos moyens. Rapidement, nous nous convainquons que tous ces scénarios imaginés dans notre tête sont vrais, simplement parce que rien ne prouve qu'ils sont faux.


Le problème, c’est que le cerveau ne sait pas faire la différence entre l’imaginaire et la réalité. Cette tendance du cerveau à confondre les deux peut avoir des conséquences dévastatrices sur notre estime de soi et notre bien-être émotionnel : nous « souffrons » réellement de ces histoires.

 

Des études en neurosciences ont montré que lorsque nous imaginons quelque chose de négatif, notre cerveau réagit de la même manière que s'il s'agissait d'une expérience réelle. Les mêmes zones du cerveau sont activées, libérant des hormones de stress telles que le cortisol. Cette réaction peut déclencher un cercle vicieux de pensées négatives et d'émotions toxiques, contribuant ainsi à une baisse de l'estime de soi et à des problèmes de santé mentale.


En outre, les "films" que nous nous racontons nous éloignent du moment présent, où nous avons réellement du pouvoir pour agir et changer les choses. En nous perdant dans des scénarios imaginaires, nous nous privons de l'opportunité de vivre pleinement notre vie et de prendre des décisions positives pour notre bien-être.


Alors, comment fait-on ?

C'est un travail de discipline. Apprendre à arrêter ces pensées, même si elles sont peut-être vraies, est essentiel. Ça n’est pas facile et on n’y parvient pas du premier coup. Mais quand nous y arrivons, nous retrouvons du pouvoir sur nos vie. Nous pouvons recommencer à passer à l’action de manière créative. Par exemple, je cherche un emploi, à vendre ma maison ou bien je prépare un examen. Le « et si j’échoue ? » me donne l’illusion que je vais me préparer davantage, alors qu’il m’éloigne de mes ressources dont j’ai vraiment besoin.


 Ce qui compte, c’est de revenir dans le moment présent. Et dans le présent, ce qui est là, c’est que j’ai peur. Peur d’échouer, peur des conséquences. Si je repars à imaginer les conséquences, je me perds. Mais si je reste avec : j’ai peur, là, je peux réfléchir à mes moyens de m’apaiser. Là où nous avons du pouvoir, là où nous pouvons prendre soin de nous, là où nous pouvons passer à l’action pour faire grandir notre confiance en nous, notre estime de nous-mêmes ou notre amour de nous-mêmes ; c’est dans le moment présent.


Conclusion :

Ces pensées sont toxiques, car elles nous paralysent dans le passage à l’action et en relation avec les autres. En reconnaissant le pouvoir de nos pensées et en apprenant à les détecter puis à les faire taire, nous pouvons libérer notre esprit des scénarios négatifs et cultiver une estime de soi plus forte et plus positive.


Et vous, aujourd'hui, comment allez-vous vous occuper de vous-même ?

Que ce soit en pratiquant la méditation, en faisant de l'exercice physique, en passant du temps avec des proches qui vous soutiennent, ou en vous adonnant à une activité qui vous passionne, accordez-vous ce moment précieux pour nourrir votre bien-être intérieur. Vous méritez d'être pleinement épanoui(e) et heureux(se) !

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